Je rentre à l'instant (ou presque) des Imaginales 2013 qui, bien que pluvieuses cette année, vont me laisser un excellent souvenir.
C'est l'occasion de rencontrer IRL des grenouilles que je cotoie en virtuel sur CoCyclics et de nous retrouver entre membres actifs du collectif pour discuter de vive voix de sujets en cours. Comme toujours, je n'ai pas eu le temps de voir et de discuter avec tout le monde, mais à chaque rencontre, je mets de nouveaux visages sur quelques pseudos.
La nouveauté de cette année était le speed dating auquel j'ai participé vendredi soir et sur lequel je reviens rapidement pour donner quelques nouvelles.
Pour rappel, Ticket gagnant est un thriller fantastique adulte, je me suis donc limitée aux éditeurs qui représentaient des maisons d'édition dans ce domaine.
Dans l'ordre, j'ai eu un bon contact avec un éditeur d'une petite maison d'édition (c'est lui qui l'a dit) qui m'a demandé de lui envoyer le manuscrit cet été pour qu'il le lise.
Ensuite, l'éditeur d'une plus grosse maison a trouvé l'histoire trop fouillis, avec trop d'histoires dans l'histoire (mais peut-être n'étais-je pas non plus assez claire dans mon pitch) et il m'a conseillé de choisir une histoire et de m'y tenir
La dernière éditrice a commenté ma bio d'un "Vous ne manquez pas d'humour en tout cas" qui m'a mise à l'aise.
Pénélope Chester est une quadragénaire passionnée qui savoure avec gourmandise les voyages, les livres et le chocolat. Quand tout cela ne suffit plus à la faire rêver, elle prend sa plume pour s’inventer de nouveaux univers au travers de ses personnages et de ses histoires. Avant de s'essayer au roman, elle a écrit des nouvelles de différents genres que l'on peut lire dans le fanzine l'armoire aux épices (érotique), dans l'anthologie du concours de nouvelles policières de la police de Liège (policier), et dans une anthologie à paraître (science fiction). Parce qu’elle ne sait pas choisir, elle a mélangé polar et fantastique dans son thriller «Ticket gagnant » dont elle espère le titre prémonitoire.
Je lui ai confié les 20 premières pages du roman et le premier passage concernant Rocco dont l"écriture est très crue (afin qu'il n'y ait pas de tromperie sur la marchandise) et en lisant la première page, elle a confirmé d'un "Ah oui, en effet !" que je ne sais à ce stade pas interpréter ;) Je devrais avoir des nouvelles avant la fin juin.
Pourquoi seulement les 20 premières pages me demanderez-vous ? Parce que ce sont souvent ces pages qui donnent envie à l'éditeur de poursuivre sa lecture, ou le font s'arrêter.
La morale de ce speed dating est donc :
De l'humour, employer tu pourras,
De ton pitch, la clarté tu soigneras,
Tes 20 premières pages, avec ton sang tu écriras.
Et parce que c'est bien de le savoir : les éditeurs ne mordent pas :)
Et comme je suis couillonne, j'ai donné la version envoyée pour m'inscrire, et pas celle que j'ai retravaillée !